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Dix conseils pour une bonne utilisation d’une VHF marine !


Après avoir décidé d'écumer les mers ou après votre formation à la navigation, vous avez obtenu avec brio votre sésame : un permis bateau ou encore votre Certificat Restreint de Radiotéléphonie (CRR) pour naviguer dans les eaux internationales…
Diplôme en poche, vous avez acheté votre VHF marine. Mais saviez-vous qu’à ce stade l'une des pires choses que vous puissiez faire est de la laisser dans sa boîte ?

En effet, votre VHF marine est un excellent moyen de communication qui contribue également à votre sécurité en mer. Avec votre VHF, vous pouvez contacter les autorités maritimes, un organisme de secours ou d’autres bateaux.
Par mesure de sécurité, l'utilisation d’une VHF marine fixe est notamment obligatoire depuis le 1er janvier 2017 pour les bateaux qui naviguent à plus de 6 milles d'un abri en plus du CCR ou du permis côtier.

Que vous soyez novice ou expérimenté en matière de navigation, retrouvez ci-dessous 10 conseils pour une bonne utilisation de votre VHF marine !

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Conseil n°1 : Familiarisez-vous avec votre VHF marine !


Comme pour tout équipement d'urgence, pour tirer pleinement profit de votre VHF marine, vous devez vous familiariser avec ses fonctionnalités. Pour cela, la confiance est indispensable à la bonne utilisation de votre VHF marine.

C’est pourquoi nous vous conseillons de réaliser régulièrement des exercices avec votre équipement VHF. Des tests d'utilisation d'une VHF marine vous aideront à intégrer son fonctionnement.
Faites des appels d’essai avec les personnes de votre entourage en utilisant des canaux simplex (06, 08, 72 ou 77). Vous saurez ainsi accéder rapidement et sans hésitation aux fonctions importantes pour ne pas paniquer dans une situation imprévue.

Conseil n°2 : Assurez-vous que votre VHF marine fonctionne correctement


Avant de partir en mer, contrôlez l’utilisation d’une VHF marine est primordial. Assurez-vous que votre radio est en parfait état de marche.

  • Tout d'abord, vérifiez que votre VHF marine s'allume en tournant le bouton du volume ou en appuyant sur le bouton On/Off si elle en possède un. Testez également la tonalité de chacun des canaux et le fonctionnent des opérations de base.
  • Deuxièmement, vérifiez l’absence de corrosion due au sel avant toute utilisation d’une VHF marine. En effet, les équipements électroniques maritimes sont facilement exposés aux embruns. Et avec le temps, une accumulation de sel, même minime, peut facilement éroder certaines pièces et affecter l’utilisation d’une VHF marine. C’est pourquoi vous devez nettoyer votre VHF marine après chaque sortie en mer >>.
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  • Troisièmement, l’utilisation d’une VHF marine portable vous demande de contrôler le niveau de charge de la batterie, de faire une inspection visuelle des connecteurs antennes ainsi que des boutons rotatifs (oxydation) et de vérifier les prises accessoires (verrouillage afin de préserver l’étanchéité de la VHF). Chargez votre portatif marine au maximum de la capacité avant toute sortie. De plus, nous vous conseillons d’avoir une batterie de secours. En effet, une batterie supplémentaire sera nécessaire si vous êtes retenu en mer.
  • Dernièrement, pour l’utilisation d’une VHF marine fixe vérifiez régulièrement votre antenne. Assurez-vous qu’elle est correctement fixée à votre bateau, placée en hauteur et sans aucune obstruction. Avant le début de la saison, nous vous conseillons de contrôler l’état général de votre antenne. Car les antennes sont facilement endommagées par les rayons UV du soleil ou la corrosion due au sel. Et n’oubliez pas d’effectuer fréquemment une inspection des câblages de votre VHF marine. Vérifiez notamment l’absence de corrosion (traces vertes et/ou blanches). Aprés l’inspection visuelle nous vous conseillons de faire un test VHF en contactant le sémaphore se situant à une dizaine de miles pour vérifier la qualité de modulation.

Retrouvez la fiche conseils de l'ANFR pour vérifier le bon fonctionnement de votre VHF avant de partir.
Dans tous les cas, si le moindre doute persiste n’hésitez pas à contacter votre électronicien qui répondra à vos questions et surtout validera les derniers points de doute !


Conseil n°3 : Contrôlez l’utilisation d’une VHF marine avant vos sorties !


En tant que plaisancier, votre VHF marine est indispensable pour demander la permission d'accoster ou vous informer sur le ravitaillement en carburant par exemple. C’est pourquoi, avant de partir en mer vous devez vérifier que l’utilisation d’une VHF marine ne rencontre aucun problème.
A cet effet, nous vous conseillons de faire un essai avec la station côtière par exemple. Vous pouvez contacter la capitainerie d’un port de plaisance sur le canal 09. Ou si vous êtes aux abords d'infrastructures portuaires ou pour contacter le CROSS, utilisez le canal dédié, en général le canal 80. Attention  : ce canal DUPLEX ne fonctionne que si le CROSS a sa VHF programmée en inverse.

Avant votre sortie, il est également intéressant de faire un essai d’utilisation de la VHF marine avec un bateau ami. Pour échanger avec d'autres bateaux, utilisez les canaux 06, 08, 72 ou 77.

Conseil n°4 : Soyez bref et clair pour votre utilisation d’une VHF marine !


Si vous naviguez dans une zone très fréquentée (trafic maritime commercial, zone de pratique de loisirs nautiques, spot de plaisanciers, etc.), soyez concis, clair et respectueux dans l’utilisation d’une VHF marine.
En effet, le nombre de canaux étant limité, les ondes peuvent rapidement être encombrées. Il n’y aura donc pas de place pour des bruits inutiles !

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Conseil n°5 : Réglez le squelch avant l’utilisation d’une VHF marine


Avant toute transmission radio, il est important d'écouter pendant au moins 30 secondes le canal sur lequel on souhaite émettre pour être sûr de ne pas interférer avec une conversation en cours.
D’autre part, pour bénéficier d’une excellente qualité de réception, assurez-vous que le squelch de votre VHF marine est réglé au minimum. C’est-à-dire au point où le squelch annule les parasites mais sans nuire à l’écoute du reste du trafic radio.
« Pour régler le Squelch, il faut le baisser jusqu'à entendre "pschhhhh" puis le remonter juste un peu » conseille François-Xavier Ricardou, spécialiste équipements maritimes Bateaux.com

Conseil n°6 : Entrainez-vous à utiliser le microphone de votre VHF marine


Il est important de bien utiliser votre micro pour transmettre clairement votre message. Si le canal est disponible, pour l’utilisation d’une VHF marine appuyez sur son bouton PTT ou celui de la station déportée.

Tenez le microphone à un pouce de votre bouche et parlez lentement et distinctement. Votre ton de voix doit être normal afin d'éviter toute distorsion.

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Conseil n°7 : Utilisez une faible puissance sur votre VHF marine


Une radio VHF marine possède deux réglages du niveau de puissance : faible et élevé.
Utilisez la puissance faible comme réglage par défaut.

En effet, sa portée plus courte permet à d'autres bateaux situés à quelques kilomètres d’utiliser le même canal que vous.

Conseil n°8 : N’encombrez pas le canal 16 lors de l’utilisation d’une VHF marine


Le canal 16 est LE canal de détresse et d'appel. Tout le monde peut l’utiliser pour lancer un appel phonie sur le canal 16 mais pas pour discuter ce qui implique que lorsqu’on a contacté la personne, on dégage ensuite le canal 16 en basculant sur un canal bateau/bateau.
N'oubliez pas que tous les appels de détresse "Mayday" et "Pan-Pan" sont traités sur ce canal 16.

Afin que le canal 16 soit libre et disponible pour les urgences, soyez concis et rapide lors de l’utilisation d’une VHF marine en cas de détresse. Limitez votre utilisation sur une VHF marine du canal 16 autant que possible. En effet, des transmissions concises sont de rigueur en toute circonstance et ce pour garantir la sécurité de tous en mer !

Conseil n°9 : Formez vos proches à l’utilisation d’une VHF marine !


Sensibilisez les personnes qui embarquent avec vous, proches et amis, à l’importance de la radio comme outil de sécurité. Les enfants notamment doivent savoir que l’utilisation d’une VHF marine n’est pas un jeu mais un véritable moyen de sécurité !

Si vous apprenez à vos enfants le fonctionnement de base d’une VHF marine vous pourrez ainsi les responsabiliser et les impliquer dans leur rôle à bord. De plus, cette « formation » des plus jeunes peut s’avérer très utile pour l’appel des secours dans une situation d'urgence : malaise, chute à l’eau… provocant une incapacité physique à l'utilisation d'une VHF marine.

Et une initiation à l’utilisation d’une VHF marine permet d'éviter les fausses alertes, souvent lancées par des non-initiés, et également d'éviter les discussions inutiles encombrant les ondes.

Conseil n°10 : Surveillez votre langage durant l’utilisation d’une VHF marine !


N'oubliez pas qu'une radio VHF marine n'est pas un moyen de communication privé. Toutes les personnes à portée peuvent vous entendre. Vous devez donc avoir un langage correct. Un langage grossier pourrait être offensant pour les autres utilisateurs.

 
Nous espérons que vous trouverez ces conseils utiles pour vous familiariser et être prêt et rassuré quant au bon fonctionnement et à l’utilisation d’une VHF marine.
Retrouvez la fiche pratique radiomaritime réalisée par l'ANFR >>.



Quel est le rôle de l'ASN sur votre VHF ?


L'ASN ou Appel Sélectif Numérique est une fonction de détresse et de sécurité (en anglais : DSC pour Digital Selective Calling) qui vous permet d'émettre un message de détresse depuis votre VHF ASN vers les sevices de secours en mer / garde-côtes (CROSS - Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) et vers les autres bateaux équipés de radios ASN situés dans votre zone de navigation. Avec la fonction ASN, vous contribuez au Système Mondial de Détresse et de Sécurité en Mer (SMDSM).


Les VHF avec ASN sont dotées d'un bouton rouge d'urgence [DISTRESS] qu'il suffit de presser 3 secondes pour envoyer un signal de détresse. Pour éviter un appel de détresse involontaire, le bouton DISTRESS est doté d'un capot de protection. Le message que vous envoyez, codé sous forme numérique (binaire), est transmis sur le canal 70 de la VHF. Il contient le numéro MMSI de votre bateau (Maritime Mobile Service Identity) et votre position grâce au GPS intégré à la VHF.

L'ASN c'est aussi la possibilité de passer des appels ! Vous pouvez mettre en mémoire le nom de vos correspondants en enregistrant jusquà 100 MMSI pour un appel sélectif rapide sur le canal de votre choix, un appel de groupe, un appel d'urgence, une demande de position (position request), un report de position (position report), un test de l'appel sélectif, etc.

Depuis 2004, l'ASN est obligatoire sur toutes les VHF marines fixes (IC-M330GE, IC-M423GE, IC-M506GE, IC-M400BBE, IC-M605EURO...).
Désormais, la fonction ASN est également disponible sur des VHF portables telle que l'IC-M94DE qui succède à l'IC-M93DEURO. Les VHF ASN portables, comme les radios fixes, doivent renseigner un MMSI, posséder un GPS intégré et permettre le déclenchement d'alertes.

Si l'ASN est introduit peu à peu sur les VHF portables c'est pour répondre au besoin de sûreté et de sécurité des bateaux de plaisance (yachts, petits bateaux, jet-skis, plaisance professionnelle, etc.) chaque année plus nombreux en mer selon les Affaires Maritimes.


Qu’est-ce que le SMDSM (ou GMDSS en anglais) ?


Le SMDSM ou Système Mondial de Détresse et de Sécurité en Mer est un système de sécurité radio et un protocole de communication pour les navires défini au niveau international et mandaté par l'Organisation Maritime Internationale (OMI).
Ce système a pour objectif la recherche, le sauvetage et la prévention des accidents maritimes.
Ce dispositif universel utilise entre autres des moyens de radiocommunication tels que des émetteurs-récepteurs numériques ou satellites GMDSS capables d’envoyer et de recevoir des alertes et des messages de détresse 24h/24 partout en mer !
Ces équipements permettent d’alerter rapidement les équipes de recherche et de sauvetage en mer situées à proximité du navire. Notamment, les centres de coordination de sauvetage en mer (le MRCC - Maritime Rescue Coordination Centre, ou le CROSS en France - Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage).

SMDSM, qui est concerné ?


Depuis 1999, le système SMDSM est obligatoire sur les navires soumis aux règles de la convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS - Safety OF Life At Sea).
La SOLAS définit les normes de sécurité et de sûreté des navires de commerce effectuant le transport de passagers et le transport de marchandises en haute mer : cargos, paquebots, porte-conteneurs, gaziers…

Le chapitre IV de la convention SOLAS, intitulé « Radiocommunications », précise que « Tous les navires à passagers et tous les navires de charge d'une jauge brute égale ou supérieure à 300 qui effectuent des voyages internationaux sont tenus d'avoir à bord un matériel conçu qui leur donne les meilleures chances d'être secourus en cas d'accident, y compris des radiobalises de localisation des sinistres par satellite (RLS) et des répondeurs de recherche et de sauvetage (SART) pour localiser le navire ou les embarcations ou radeaux de sauvetage. »
Ces grands navires commerciaux parcourent des milliers de miles nautiques en eaux internationales parfois pendant plusieurs mois. Dans le cas d’une situation exceptionnelle, le navire en détresse doit disposer d’un système de sécurité certifié accepté au niveau international.

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Quels sont les types d’équipements certifiés GMDSS ?

GMDSS-med-wheelmark  ICOM

Le SMDSM inclut différents types d'équipements tels que des VHF portables, des VHF fixes, des émetteurs récepteurs HF (BLU), des émetteurs récepteurs AIS, des balises de détresse, des NAVTEX, des radars, des systèmes de communication par satellites, etc.

Les équipements SMDSM répondent à des normes strictes et des caractéristiques spécialement étudiées pour les professionnels avec une sécurité renforcée et un usage intensif.
Obligatoires sur certains navires (professionnels, transport de passagers, etc.), les plaisanciers peuvent cependant également décider d'utiliser ce type de matériel en raison de ses qualités et ses fonctionnalités (certains équipements peuvent nécessiter un certificat pour être mis en œuvre).

Les équipements SMDSM sont reconnaissables grâce à l’apposition d’un symbole représentant une barre à roue. Elle atteste de leur conformité aux standards dits de la « Wheelmark ». Une transposition a été réalisée au niveau européen, il s’agit de la réglementation dite « MED ».

Quelles sont les 9 fonctions essentielles du SMDSM ?


• Emettre des alertes de détresse navire–terre par au moins 2 moyens distincts et indépendants, utilisant chacun un service de radiocommunication différent.
• Recevoir des alertes de détresse terre–navire.
• Emettre et recevoir des alertes de détresse navire–navire.
• Emettre et recevoir des communications sur la coordination des opérations de recherche et sauvetage.
• Emettre et recevoir des communications sur site.
• Emettre et recevoir des signaux pour le repérage.
• Emettre et recevoir des renseignements sur la sécurité maritime (RSM).
• Emettre et recevoir des communications d'ordre général.
• Emettre et recevoir des communications de passerelle à passerelle.

Pour assurer les neuf fonctions du SMDSM, l'OMI a défini quatre zones de navigation pour les navires soumis au SMDSM allant de A1 à A4.
Il existe ainsi plusieurs exigences en matière d’équipements obligatoires pour ces navires liées à différents critères : zone de navigation, tonnage, type de navire, date de construction (pose de la quille).


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  • En zone maritime A1, utilisez des VHF avec fonction ASN et portée de 20 à 30 milles
Cette zone se trouve dans la couverture des stations côtières VHF où l'alerte d'appel sélectif numérique (ASN* ou DSC en anglais) est disponible (CH. 70 - 156.525 MHz). Elle peut s'étendre sur 30 à 40 miles nautiques (56 à 74 km) à partir d'une station radio côtière.
ICOM fabrique pour cette zone une VHF portable SMDSM avec ASN conforme MED : le Pack-GM1600E. De couleur jaune permettant d’être identifiée immédiatement, l’IC-GM1600E est conforme aux normes d’étanchéité et de robustesse strictes. Elle dispose d’une grande autonomie et de touches surdimensionnées à action positive pour une manipulation simple même avec des gants et par grand froid. La GM1600E répond aux normes internationales pour un usage sur les radeaux de sauvetage. Elle est également utilisée par des plaisanciers ou professionnels non soumis au SMDSM en raison de ses caractéristiques uniques de sécurité.
 
ICOM propose également pour la zone A1, la VHF fixe Pack-GM600. Disponible en 12 V ou en 24 V, le Pack-GM600, comprend une VHF fixe marine GMDSS avec ASN classe A certifiée MED (Wheelmark), un convertisseur PS-310, un combiné HS-98 et un microphone HM-214V.

  • En zone maritime A2, utilisez des VHF et MF avec fonction ASN et portée de 150 à 300 milles
Cette zone exclut la zone maritime A1 et couvre au moins une station côtière MF où une alerte ASN continue est disponible (2187.500 kHz). Cette zone s'étend généralement jusqu'à 180 miles nautiques (330 km) au large pendant la journée et 150 miles nautiques (280 km) au large pendant la nuit.

  • En zone maritime A3, utilisez une VHF complète et une MF/HF ou un équipement satellite
Cette zone exclut les zones maritimes A1 et A2. Elle est couverte par les satellites géostationnaires INMARSAT. Ici, une radio VHF complète et une radio MF/HF ou une station INMARSAT sont nécessaires. Cette zone couvre 70 degrés de latitude nord et 70 degrés de latitude sud.

  • En zone maritime A4, utilisez une VHF et une MF/HF complète
Cette zone exclut les zones maritimes A1, A2 et A3. Elle correspond essentiellement aux régions polaires. Une station radio VHF et MF/HF complète doit être utilisée dans cette zone. Cette zone couvre 71 degrés de latitude nord et plus de 71 degrés de latitude sud.

Enfin, pour répondre à tous les besoins, ICOM propose également la BLU GM800 utilisable dans les zones A1, A2, A3 et A4 !
Conforme à la norme GMDSS (MED) selon la convention SOLAS pour les navires commerciaux à l’international, cette radio MF/HF de dernière génération est aussi disponible en version Pack. Le Pack-GM800 est livré avec combiné HS-98 et coupleur automatique d’antenne AT-141.
L'émetteur-récepteur maritime VHF/ASN GM800, comme la GM600, offre un son clair et puissant et un grand écran LCD couleur de 4,3 pouces pour une bonne visibilité et un mode nuit pour les conditions de faible luminosité.

Les équipements radios certifiés GMDSS contribuent à la sécurité du navire et facilite le sauvetage des personnes à son bord.

*L’ASN
(Appel Sélectif Numérique) est un système intégré dans les équipements qui établit la communication entre deux opérateurs radio (à bord ou à terre). Il permet par exemple d’appeler un navire ou une station côtière en particulier à l’aide de son Identité du Service Mobile Maritime (MMSI). Il permet aussi d’émettre des messages de détresse préformatés, utilisés pour initier la communication avec les unités de recherche et de sauvetage.


Comment estimer la portée d'une VHF ?


En VHF marine, c’est à dire dans la bande de fréquences comprise entre 156 MHz et 162 MHz, on considère que les ondes se propagent en ligne droite comme les rayons lumineux, on parle alors de portée optique.

Ce type de propagation est par conséquent limité par les obstructions : bâtiments, digues, caps, falaises, iles etc…et au mieux par la courbure de la terre, le signal direct étant alors masqué par l’horizon.
Il existe toutefois comme pour les mirages, des conditions paticulières, pouvant permettre des propagations ponctuellement supérieures à l’horizon, mais cela reste exceptionel !

C’est pour cette raison que l’on dégage au maximum en hauteur l’antenne VHF tout en l'éloignant au maximum de toutes structures pouvant avoir un effet de masque.

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Le calcul de la portée théorique simplifiée en négligeant l’influence sur la propagation de la météo, de la puissance et des différences de propagation sur l’eau et la terre et en l’absence d’obstruction découle de la formule suivante :

D= d1+d2=Racine(17*H1)/1,852+ Racine(17*H2)/1,852

Cette formule n’étant pas pratique à mettre en œuvre, on lui préfère la formule suivante qui donne une valeur approchée.

D = 2,2 (Racine(H1) + Racine(H2))
avec H1 et H2 en mètres et D en milles Nautiques


Ainsi on obtient habituellement entre 2 et 10 miles nautiques pour une VHF portable, et entre 25 et 30 miles nautiques, avec une VHF fixe ayant une antenne dégagée.

Bien sûr, de la qualité du récepteur et de l’émetteur dépendent l’immunité aux perturbations et la sensibilité dont découle directement la qualité de la communication.


Réglementation en mer !

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Pour le compte du ministère chargé de la Mer, l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) assure la gestion des licences, des MMSI et indicatifs et organise les examens du CRR.

Téléchargez le formulaire de demande de licence et MMSI >>.


Extrait du guide du Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie
Les émetteurs-récepteurs du service mobile maritime dans la gamme des ondes métriques (VHF) sont des éléments importants de sécurité pour la navigation de plaisance et l’organisation des secours en mer. Afin de favoriser leur emploi par les plaisanciers, de nouvelles conditions d’utilisation de la VHF sont entrées en vigueur en 2011. Les obligations dépendent désormais de la zone d’utilisation de la VHF, soit dans les eaux territoriales françaises, soit dans les eaux internationales.

Dans les eaux territoriales maritimes et les eaux intérieures françaises :
- Vérifiez que votre VHF est correctement initialisée et connectée au GPS.
- Dans les eaux intérieures françaises, l’utilisation de l’ASN est interdite.

Pour l’utilisation d’une VHF portative ASN ou d’une VHF fixe avec ou sans ASN de plus de 6 watts
Des connaissances théoriques et pratiques nécessaires pour l’utilisation de la VHF sont désormais intégrées dans le programme de formation ainsi qu’à l’examen du permis de conduire de bateaux de plaisance.
Le titulaire du permis plaisance peut ainsi manœuvrer une VHF, fixe ou portable, dans les eaux nationales maritimes ou intérieures sans avoir à passer un examen supplémentaire.
L’examen théorique pour l’obtention de l’option côtière ou de l’option eaux intérieures passe de 25 à 30 questions.
Les titulaires d’un permis plaisance délivré avant l’entrée en vigueur de cette réforme peuvent utiliser la VHF dans les mêmes conditions.
Les personnes non titulaires du permis plaisance restent soumises à l’obligation de posséder un CRR (Certificat Restreint de Radiotéléphonie).

Pour informations et formalités d’inscription, contacter l’ANFR.

Conseils des sauveteurs en mer !


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Quel que soit le type de navigation pratiquée, embarquez toujours une VHF !

Elle est un élément essentiel de votre sécurité. Elle vous permet d’appeler les secours en cas de besoin, d’écouter ce qui se passe autour de vous et de porter secours ou assistance en cas d’appel d’un autre navire.


Lors de l’embarquement, le chef de bord doit expliquer à tous le fonctionnement de la radio VHF. En cas de difficulté, chaque équipier doit être capable d’alerter les secours sur le canal 16 et de s’assurer que la VHF est bien sur « high ».


  • N’encombrez pas le canal 16 qui est une fréquence de sécurité et sur laquelle vous êtes entendus par tous, changez de canal. Les fréquences 6 - 8 - 72 et 77 sont destinées aux communications de navire à navire.

  • Apres avoir accompli les formalités gratuites auprès de l’ANFR pour obtenir votre licence d’utilisation et le numéro MMSI (numéro identité du service mobile maritime), n’oubliez pas de saisir le numéro MMSI sur votre VHF ASN en respectant scrupuleusement le mode d’emploi de votre appareil. Ainsi initialisée, une VHF ASN couplée à un GPS permet de signaler une alerte automatiquement en transmettant votre identité, mais aussi votre position facilitant ainsi la mise en œuvre et l’arrivée des secours.

  • Adoptez une VHF fixe ou portable en fonction du type de navigation que vous pratiquez. En fonction de la hauteur des antennes d ‘émission et de réception et du relief de la côte, les portées peuvent être très différentes. Il est communément constaté que la portée maximum des VHF portables est de l’ordre de 3 à 5 milles et celle des VHF fixes de 20 à 25 milles.

  • En fonction de la durée de votre navigation, munissez-vous d’un chargeur ou de batteries de rechange. En général, la durée d’autonomie d’une VHF varie entre 5 et 8 heures.

  • En cas de détresse, si vous n’avez pas de VHF, utilisez votre téléphone portable (mais il ne peut pas toujours être capté, il ne permet pas d’échanger avec les sauveteurs et ne peut pas être repéré par radio-goniométrie). Appelez le le CROSS en composant le 196 sur votre téléphone, nouveau numéro d’urgence national.